Partie 1
[ce texte contient des descriptions détaillées de propos et d’insultes à caractère raciste]
En tant que racisé.e, nous avons tout.e.s et tous vécu ce moment de gêne terrible, lorsque des proches, des ami.e.s blanc.he.s oublient qu’on est racisé.e, ou en font une donnée secondaire et négligeable. Souvent, c’est sur le ton de la blague, de la plaisanterie raciste, ou de l’affirmation sentencieuse d’ordre universel qui s’applique à toutes et tous, sauf par miracle à l’interlocuteur.ice qu’on a en face de soi. « les arabes sont comme ci ou comme ça… mais TOI c’est pas pareil » : je n’ai jamais compris par quel raisonnement tortueux les racisé.e.s en général pouvaient avoir la panoplie intégrale des vices chevillés au corps, mais échapper tous et toutes dans le même temps à cette condamnation morale dès lors que les blanc.he.s les avaient sous les yeux.
J’ai beaucoup vécu avec des blanc.he.s. Je pourrais donner…
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Merci pour ce partage…
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Merci pour ce partage très intéressant dont on ressort avec une certaine nausée, que je trouve GRANDEMENT nécessaire. Ce point de vue est extrêmement instructif et ça confirme un peu ce que je pense: il faut être vigilant.e tout le temps. J’ai déjà poussé mon curseur à fond concernant les agressions ou le harcèlement des femmes, pour être tout de suite en support s’il se passe quelque chose, mais il va falloir que je règle mon radar plus en profondeur sur le racisme. Sous des dessous de soi-disant ouverture, la France est un pays extrêmement replié sur lui-même qui n’est nullement épargné par ce fléau. Belle semaine à toi !
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